Au début de cette nouvelle année scolaire, j’ai eu le plaisir de prendre mes fonctions de chef de l’Office de l’école obligatoire et du conseil (OECO). J’aimerais à cette occasion vous dire quelques mots sur mon parcours. Durant ma carrière, j’ai exploré divers domaines du paysage de la formation bernoise : d’abord en tant qu’enseignant au primaire, puis dans le cadre de mes activités d’enseignant spécialisé et de directeur d’école, tant dans le domaine ordinaire que spécialisé, jusqu’à mon expérience au sein de l’association SOCIALBERN pour enfin rejoindre l’OECO. Là, j’ai commencé au poste de chef de la Section de l’offre ordinaire de l’école obligatoire, partie germanophone, puis ai été à la tête de la Section de l’offre spécialisée de l’école obligatoire. Ce parcours m’a permis de découvrir différents points de vue et perspectives et de vivre diverses expériences, ce dont je suis très reconnaissant. Nul doute que cela me sera fort utile dans ma nouvelle fonction de chef d’office.
Au centre de toutes nos réflexions et de tous nos efforts se trouvent les élèves du canton de Berne et toutes les personnes qui travaillent activement dans les écoles et pour les écoles. Notre tâche est d’établir des bases d’enseignement qui préparent au mieux les élèves à leur futur. Cela signifie aussi que nous nous occupons du bien-être des membres du personnel enseignant, des directions d’école et des autres collaboratrices et collaborateurs travaillant dans les écoles, afin qu’ils puissent accomplir correctement leur travail, qui est essentiel.
Il est crucial de faire confiance aux enfants : il s’agit de les encourager et de les stimuler. Pour ce faire, il est important de garder une vue d’ensemble sur ce qui fonctionne et, en restant constructif, ce qui ne fonctionne pas. Il faut accompagner les enfants afin qu’ils puissent faire face aux exigences liées aux contenus de l’enseignement et à la vie en société.

L’école est confrontée à d’importants défis, comme la pénurie de personnel enseignant, les infrastructures scolaires ou encore la gestion de la diversité sous toutes ses formes (notamment avec les élèves qui ont des difficultés), pour n’en citer que trois. Je pense qu’une collaboration interdisciplinaire étroite, des échanges personnels et une utilisation ciblée des ressources peuvent être des facteurs essentiels pour trouver des solutions réalisables et faisant consensus. Nous avons autant besoin de solutions sur mesure à petite échelle pour tenir compte des aspects régionaux et culturels que d’approches de grande envergure. Ces deux pendants permettent de renforcer la viabilité de l’ensemble du système scolaire, pour le bien-être de toutes les personnes concernées directement ou indirectement par l’école.
J’aimerais particulièrement encourager chaque école à exploiter la marge de manœuvre dont elle dispose. Les écoles sont autorisées et incitées à trouver des solutions individuelles pour leurs propres besoins et à s’inspirer des autres écoles. Les inspections scolaires conseillent les écoles pour l’élaboration de leurs projets et les soutiennent dans leur mise en œuvre.
De mon expérience professionnelle, je tire avant tout les principes suivants : avoir des échanges coopératifs, empreints de reconnaissance et de respect, adopter une approche orientée sur l’atteinte d’objectifs et la recherche de solutions, anticiper les changements, être ouvert aux idées et points de vue des autres, rester dans le dialogue, être à l’écoute et, enfin, faire les choses avec joie et confiance.
Ce n’est qu’ensemble que nous progressons, j’en suis convaincu. Et je vous assure qu’à l’OECO, nous mettons tout en œuvre pour affronter et relever ensemble et avec vous les défis que pose l’école obligatoire bernoise. Soyons heureux de ce que nous avons accompli et de la beauté de notre travail, mettons du cœur à l’ouvrage pour notre école.
Merci pour votre confiance, je me réjouis de notre future collaboration.
Simon Graf
Simon Graf, chef de l’Office de l’école obligatoire et du conseil
simon.graf@be.ch
Photo : màd
EDUCATION 3.24